L'Histoire est un éternel recommencement
les mensonges d'hier deviendraient la vérité d'aujourd'hui ? les ricains sont passés maîtres en matière de mensonge politiques pour justifier une guerre.
15 ans après l'invasion désastreuse de l'Irak par les USA, Lawrence Wilkerson, qui avait formulé la propagande utilisée pour justifier la guerre, met en garde contre la répétition exacte de la situation, cette fois avec l'Iran.
La rédaction
Lawrence Wilkerson, chef de l'appareil de l'ex-secrétaire d'État Colin Powell, avait aidé ce dernier à «présenter les événements de manière à ce que la guerre soit le seul choix possible» durant son intervention scandaleuse à l'Onu en 2003, écrit le portail Vestifinance.
«Sous l’occupation américaine de l’Irak, Al-Qaïda s’est transformé en Daech»
Cette semaine, dans les pages du New York Times qui avait relayé aveuglément toutes les fausses affirmations, Lawrence Wilkerson a accusé l'administration Trump de manipuler les faits et d'attiser la peur de la même manière que l'avait fait l'équipe de George Bush pour s'assurer le soutien public afin de renverser Saddam Hussein.
Wilkerson reproche à l'ambassadrice américaine à l'Onu Nikki Haley de faire entendre le cliquetis des armes vis-à-vis de l'Iran. Il l'accuse de propager des preuves douteuses selon lesquelles «l'Iran ne remplirait pas les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies concernant son programme de missiles balistiques et le Yémen», en traçant un parallèle avec Colin Powell:
«Tout comme Powell, Haley a présenté des images satellites et d'autres preuves matérielles accessibles uniquement aux renseignements américains pour appuyer ses accusations. Mais ces preuves ne sont pas du tout convaincantes.»
L’Iran risque de répéter le scénario irakien, selon The National Interest
Lawrence Wilkerson avertit que la guerre contre l'Iran, si elle éclatait, serait complètement différente: «Ce pays de presque 80 millions d'habitants possède des sites stratégiques difficiles d'accès, ce qui rend les activités militaires sur le territoire iranien 10 à 15 fois plus risquées du point de vue des pertes et des dépenses qu'en Irak.»
Selon lui, les pays comme la Chine, la Russie et la Corée du Nord représentent des «problèmes plus sérieux pour l'Amérique» que l'Iran.
Lawrence Wilkerson critique également les médias américains «qui ne démentent pas les accusations mensongères» de l'administration Trump selon lesquelles l'Iran travaillerait avec Al-Qaïda contre les États-Unis. Il a comparé ce mensonge à la tentative de l'ancien vice-président Dick Cheney d'associer Saddam Hussein à Al-Qaïda, écrit le site Anti-Media.
source: .sputniknews.com
Pourquoi faire la guerre contre l'Iran ?
L’Iran présenté comme une menace pour le MO est surtout vu comme une menace pour la sécurité de la Palestine occupée par les sionistes. Ce sera une guerre sous faux drapeau.
Les EUA menacent de faire guerre, mais ils ne veulent pas être seuls responsables, ils manipulent l'opinion occidentale et arabe pour avoir leur soutient et si possible leur participation dans ce conflit, comme ils le firent pour l'Irak.
Derrière tout ça se cache l’hégémonique Israël qui veut retrouver ce que ce peuple n'a jamais eu: eretz Israël. Le grand Israël, une lubie vielle de plusieurs années. (Nous ferons bientôt une série d'articles sur ce fameux grand Israël) un avant gout:
"Tous les événements de la Bible, indique Shlomo Sand, se situent autour des Territoires occupés en 1967. Si nous avons un droit de propriété historique sur cette terre, il concerne davantage Jérusalem, Bethléem, Hébron et Naplouse que Tel-Aviv et la côte. Il est vrai que l'attrape-nigaud sioniste, c'est-à-dire l'idée que la terre historique d'Israël appartient au peuple juif historique, a bien fonctionné jusqu'en 1967, tant que cela restait un vague rêve. A partir du moment où cette prétention à réaliser le Grand Israël, c'est-à-dire l'Israël de la Bible, s'est incarnée dans la réalité, elle est devenue un projet politique très problématique. Le rejet de ce projet est d'ailleurs au coeur de l'idéologie de la gauche israélienne actuelle : si on est favorable, comme je le suis, à l'instauration de deux Etats (plutôt en confédération), Israël doit quitter Hébron et Naplouse et accepter que Jérusalem soit la capitale de deux Etats. Bref, on ne peut pas, dans la même phrase, réclamer le retour aux frontières de 1967 et invoquer le droit historique des juifs sur cette terre..."
La rédaction